Le voyeurisme consiste à être excité sexuellement en regardant une personne sans méfiance qui se déshabille, qui est nue ou qui est engagée dans une activité sexuelle. Le trouble voyeuriste implique d’agir sur des pulsions ou des fantasmes voyeuristes ou d’être incapable d’agir normalement en raison de ces pulsions et fantasmes. Nous allons vous aider à reconnaître les signes de ce trouble sexuel et vous parler des traitements adéquats.
Apparition du voyeurisme
Le voyeurisme commence généralement à l’adolescence ou au début de l’âge adulte. Un certain degré de voyeurisme est courant, davantage chez les garçons et les hommes, mais de plus en plus chez les femmes. La société considère souvent les formes légères de ce comportement comme normales lorsqu’elles impliquent des adultes consentants. Visionner des images pornographiques et des émissions sexuellement explicites, désormais largement disponibles sur Internet, n’est pas considéré comme du voyeurisme. Cela tient au fait qu’il manque le fait d’observer en secret, qui est le signe du voyeurisme.
Dans le meme genre : Le meilleur sport pour perdre du poids et se remettre en forme
Manifestations d’un trouble voyeuriste
Les personnes atteintes du trouble de voyeurisme se sentent profondément angoissées à cause de leur comportement. Aussi, elles ont de moins en moins la capacité d’assurer leurs tâches quotidiennes. Et dans le pire des cas, elles s’adonnent au voyeurisme avec une personne non consentante. Il faut savoir que le voyeurisme est une forme de paraphilie. Pour une personne atteinte du trouble, c’est le fait d’observer qui excite, non un acte sexuel avec l’individu observé. D’ailleurs, les voyeuristes ne recherchent pas de contact sexuel avec les personnes qu’elles guettent.
Sujet a lire : Comment perdre du poids en une nuit : la méthode infaillible pour y parvenir
Impact du trouble voyeuriste
Lorsque le voyeurisme est une maladie mentale, les voyeurs passent beaucoup de temps à chercher des opportunités d’épier les gens. En conséquence, ils peuvent négliger des aspects importants de leur vie et ne pas assumer leurs responsabilités. Par ailleurs, le voyeurisme peut devenir un hobby et occuper la majorité du temps du voyeur. De ce fait, ce dernier se sent profondément soucieux ou devient moins actif (au travail, au sein de la famille ou en interaction avec des amis).
Diagnostic du trouble voyeuriste
Les médecins diagnostiquent le trouble de voyeurisme quand la personne a maintes fois regardé un individu nu, se déshabillant ou se livrant à un acte sexuel. Il faut aussi que le sujet ait été intensément excité durant sa séance d’observation et que la personne épiée n’en ait pas pris conscience. L’excitation a dû être exprimée dans des fantasmes ou des comportements récurrents pendant au moins 6 mois pour en arriver au diagnostic du trouble voyeuriste.
Traitements du voyeurisme
Le traitement inclut une psychothérapie (voir ici la liste de contacts de sexologue à Auderghem), des groupes de soutien et la prise d’inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS). Si ces médicaments sont inefficaces et que le trouble est grave, des médicaments réduisant les niveaux de testostérone et donc la libido peuvent être utilisés. À noter que les malades doivent consentir à l’utilisation de ces médicaments. Et les médecins procèdent périodiquement à des analyses de sang pour surveiller les effets du médicament ainsi que les niveaux de testostérone.