Elagage : le principe de la taille douce

La taille douce est une méthode d’élagage qui se base sur l’observation de l’arbre. Elle vise à accompagner l’arbuste dans sa croissance en canalisant sa sève et sans l’affaiblir. La forme naturelle de la plante est donc respectée, car seuls les petits branchages sont enlevés et en infime quantité. Pour réaliser une taille douce dans les règles d’art, voici tout ce que vous devez savoir. Quoi qu’il en soit, l’accompagnement et les services d’un élagueur professionnel vous seront utiles pour obtenir de bons résultats.

Première règle : bien observer l’arbre et connaître son espèce

La taille douce ou raisonnée doit être pratiquée dès le plus jeune âge de l’arbuste, notamment quand ce dernier a encore une forme pyramidale. Il faudra alors l’observer minutieusement pour être sûr que c’est le bourgeon terminal qui contrôle sa croissance. En cas de développement de fourche, en particulier sur la partie supérieure de la plantation alors qu’elle est jeune, vous pouvez réaliser un élagage de formation. Ses conditions dépendent de la nature de l’arbre. Cette technique de taille concerne essentiellement les arbres fruitiers à pépins comme le poirier et le pommier. Son objectif est d’éviter l’alternance, notamment une baisse de production entre deux années. Pour ce qui est des arbres fruitiers à noyaux, ils fructifient plus facilement. Alors, ils nécessitent moins d’élagage. La taille raisonnée peut toutefois être pratiquée pour apporter plus de lumière aux branches intérieures. Pour ce faire, il est vivement recommandé d’engager un professionnel. Quoi qu’il en soit, il faut savoir qu’en croissant, les arbres perdent leur forme pyramidale et développent d’autres rameaux. Les végétaux dirigent en priorité leur sève vers les branches mères. Il faut savoir les reconnaître pour les préserver, en n’enlevant que les bois moins vigoureux. Pour cela, les services d’un élagueur expérimenté sont requis.

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Deuxième règle : bien élaguer pour une bonne cicatrisation

La taille raisonnée peut être faite avec un sécateur du fait qu’il ne faut enlever que les petites branches. La coupe doit se réaliser au-dessus de la pliure de la branche. A noter que cette ride se développe sur toutes les espèces végétales et permet de distinguer les branches des gourmands. Concernant l’angle de coupe, elle doit être conforme aux particularités et aux conditions de cicatrisation de l’arbre élagué. Les végétaux sécrètent naturellement des éléments antiseptiques sur les blessures entraînées par la coupe, leur évitant d’être agressés par des parasites ou atteints d’une maladie. C’est un phénomène naturel appelé compartimentation. Chaque variété d’arbres est différente dans cette capacité et ce processus de cicatrisation. Il faut donc considérer cette particularité pour mener à bien la taille raisonnée d’un arbre. Alors, pour que tout se déroule bien, vous pouvez recourir aux services d’une équipe de professionnel comme cette entreprise d’élagage en Saône et Loire sur ce site : https://www.entreprise-elagage-71.fr/ qui connaît les spécificités de chaque essence. Elle est en mesure d’élaguer correctement et rapidement vos végétaux grâce à son expérience et ses compétences.

Troisième règle : respecter l’arbuste et ses utilisateurs

L’élagage raisonné agresse et stresse moins l’arbuste. Ce dernier est alors plus résistant aux nuisibles et aux maladies. Il peut être indispensable d’enlever les branches mortes de l’arbuste pour garantir la sécurité des environs ou apporter davantage de lumière. Toutefois, les humains ne sont pas les seuls utilisateurs d’un arbuste. Il peut alors être nécessaire de garder certains bois morts sous la plantation. Ils feront des ressources de biodiversité pour recevoir des micro-organismes importants à la qualité du sol.

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