Apparue dans les pays anglo-saxons, la pratique d’élever des poules se répand de plus en plus en France. Et s’il nous faut désormais compter les poules comme nouveaux animaux de compagnie, c’est qu’elles ont investi nos jardins, nos cours d’immeuble en une poignée d’années seulement. Bien plus qu’une tendance, c’est surtout l’envie d’adopter un mode de vie qui passe par la consommation d’aliments naturels et sains, mais aussi, l’envie et le besoin de réduire de manière significative les déchets produits en cuisine. À mi-chemin entre la tendance « healthy » (littéralement manger sainement en français) et la tendance « zéro déchet », l’élevage de poules en ville est devenu commun. Un engouement d’autant plus important que l’élevage de poules pondeuses est une activité à portée de tout un chacun. Pour autant, pour que la poule ponde des œufs frais tous les matins, mieux vaut la rendre heureuse. Pour assurer son bien-être il lui faut notamment une volière pas chère, que l’on trouve d’un clic sur les sites spécialisés. En marge, il convient aussi d’éviter de commettre certaines erreurs. Gros plan donc sur les astuces pour créer un poulailler.
Les avantages d’avoir une basse-cour
Comme précisé précédemment, l’élevage de poules pondeuses ne demande pas de connaissances poussées. Petits et grands peuvent alors adopter des poules, les élever et savourer de bons œufs frais en maîtrisant la provenance. Un avantage certain, mais pas le seul. En effet, la production d’œufs est assez conséquente. Chaque poule pondeuse pouvant donner jusqu’à 300 œufs par an, en fonction de la race choisie bien entendu. En parallèle, les poules sont omnivores. Elles mangent alors de tout comme les épluchures de légumes, les croûtes de fromage, le pain dur, les restes de repas notamment : de quoi réduire de 150 kilogrammes environ sa production de déchets organiques par an et par poule.
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En outre, la poule est de loin l’animal le plus attachant, drôle et affectueux qui existe. Même si chaque race présente des caractéristiques propres du point de vue du caractère (les Gâtinaises sont très indépendantes, les Gasconnes sont les plus sociables notamment), il est facile de nouer des relations et en particulier, si l’on est un enfant. Et pour cause, les poules sont de bonnes copines et adorent s’amuser, comme les enfants ! Les poules favorisent la curiosité, l’intérêt et jouent alors un lien social intergénérationnel important dans notre société.
Un compagnon d’autant plus utile au jardinier. Les poules se délectent volontiers de limaces, d’escargots et de toutes autres larves d’insectes. En picorant le sol, elles aèrent également la terre, éliminent la mousse dans l’herbe et leurs déjections – appelées poulnées – s’avèrent être un fertilisant efficace, très riche en azote. Pour finir, adopter des poules permet de préserver la biodiversité. À plus forte raison si les races choisies sont rares, locales ou anciennes comme la « Crèvecœur », la « Courte-pattes » ou encore la « Gauloise Dorée ».
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Les astuces pour assurer le bien-être des poules
Créer son propre poulailler est assez simple. Pour autant, il est des conseils à suivre pour ne pas élever des poules dans n’importe quelles conditions.
Le nombre de poules
Parce que les associations de protection des animaux notent une recrudescence d’abandons de poules, mieux vaut s’assurer de remplir les conditions minimales pour les accueillir au mieux. Exit donc le poulailler si l’on a un balcon ! En règle générale, il faut compter au minimum un terrain de 10 m2 par volatile. Ce sont des animaux de compagnie au même titre qu’un chien ou un chat, il faut donc prévoir de l’espace pour assurer leur bien-être. En effet, parce qu’une poule seule s’ennuie, mieux vaut prévoir d’en avoir deux au minimum. Bien entendu, la présence du coq n’est pas indispensable : les poules pondent des œufs en son absence et cela évite alors de déranger le voisinage avec le chant du coq.
L’aménagement de la volière
Le choix de la volière revêt toute son importante pour assurer le bien-être des poules pondeuses. Il faut donc que les poules puissent se dégourdir les pattes la journée, avoir un perchoir, mais aussi leur proposer un espace couvert où elles pourront pondre et s’y rendre à la nuit tombée. Qu’il soit en plastique ou en bois, l’important est de le placer dans un endroit stratégique. Le lieu doit être situé à l’abri du vent, de la pluie, du soleil. Mieux vaut penser à recouvrir le sol de paille ou de litière pour rendre la ponte confortable et douillette. L’eau, les céréales, les restes de repas peuvent être donnés dans une gamelle en métal ou en faïence, en fonction des goûts de chacun. Il est impératif d’opter pour une volière qui se ferme afin de protéger les poules des principaux prédateurs que sont les rats, les chats ou encore les renards. Pour finir, il faut nettoyer le poulailler toutes les semaines pour faire le bonheur des poules.
Les soins à apporter
Certes, les poules sont des animaux domestiques assez autonomes. Pourtant, elles ont besoin d’une présence régulière pour s’épanouir. En moyenne, il faut compter une trentaine de minutes par jour pour aller les voir, jouer avec elles. L’occasion également de leur porter des soins préventifs contre les poux rouges et les insectes. Côté alimentation, il convient de cibler les céréales (blé, maïs, orge) entre 100 et 150 grammes par jour et par poule et éviter de leur donner certains aliments.
Les races à choisir
Une poule rousse pond au moins 300 œufs par an pouvant peser jusqu’à 80 grammes sur environ deux ans. Une « Harco » pond environ 300 œufs par an aussi. Une « Marans » pond des œufs couleur chocolat ravissants. « L’Araucana » pond des œufs bleu vert. La poule « Soie » est très douce et très câline. La « Padoue » est d’un tempérament calme et se laisse caresser. Bien entendu, il en existe bien d’autres.