Les animaux des élevages français ne sont pas tous logés à la même enseigne. Certains peuvent librement se déplacer dans des prés où l'herbe est verte et où l'on prend soin de la santé de chaque individu. D'autres en revanche sont moins bien lotis, ils n'ont pas de prairies pour se déplacer, comme dans les livres d'images, et doivent se contenter d'enclos fermés, dans lesquels ils sont nourris avec des aliments qui ont pour seul but de les faire se développer le plus rapidement possible, sans égard pour leur santé ni pour leur bien-être.
Plusieurs qualités de traitements et donc de viandes
On le sait bien aujourd'hui : il existe différentes qualités de viande, parce qu'il existe plusieurs niveaux de traitements des cheptels. Bien sûr une viande qui provient d'un élevage où la nutrition animale est une exigence première sera toujours plus chère. Mais il n'y a pas que le prix qui compte : de la santé animale dépend aussi la santé des consommateurs et, plus largement, celle de l'environnement pris dans sa globalité. En effet si l'on respecte chaque race animale et qu'on la nourrit en fonction de ses besoins primaires, vitaux, c'est que l'on fait aussi attention à tout le reste : le sol sur lequel ils déambulent et la végétation qui y pousse, tout comme l'eau qui permet que celle-ci reste verte et prolifique.
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Plus de bien-être animal pour une meilleure viande
Or si la qualité a un prix, en matière de viandes, c'est parce que le bien-être animal est important et que celui-ci nécessite des soins particuliers, des efforts, et donc souvent des cheptels plus réduits. En tant qu'éleveur on peut en effet choisir d'avoir moins d'animaux mais de leur donner le maximum. Cela a une incidence évidente sur la qualité de la viande que fourniront ces animaux aux muscles plus puissants, à la chair plus goûteuse. Il en va aussi du bien-être de l'humanité que de bien se nourrir.
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